Christophe Ginisty : "les relations publiques ont pris le pouvoir" • Recrutements en coll'terr • Viginum alerte sur les influences durant la campagne des municipales
Entourages n°204 - La lettre des métiers politiques
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📖 Dans son nouveau livre “Campagnes sous influence”, Christophe Ginisty analyse les évolutions des relations publiques et de la communication politique ces dernières années. Après “la mort de la publicité politique”, assistons-nous au triomphe des relations publiques, sous la forme de l’influence, du récit et de la viralité ?
Nous l’avons interrogé sur sa vision de la campagne des élections municipales, l’impact des réseaux face au travail de terrain. Et nous vous présentons en avant-première les analyses de son ouvrage.
📇 « Le recrutement commence avant la recherche d’un candidat » : les réseaux sociaux sont parfois vus comme la solution la plus simple pour un recrutement en collectivités territoriales. Faire appel à un cabinet de recrutement permet de surpasser bien des obstacles et d’avoir une stratégie cohérente, selon Sandra Huet le Holloco (Quadra Consultants).
Et aussi : Viginum veut protéger le débat numérique en contexte électoral • Statut des DGS • Transports routiers et municipales
☑️Les recrutements
☑️Les nominations
Un numéro d’Entourages en accès libre, que vous pouvez partager avec votre entourage
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🎤 “L’élection municipale est celle où le récit est le plus important”
Fondateur de l’agence Rumeur Publique, ex-président de l’association Internet sans Frontières, Christophe Ginisty a aussi dirigé la communication numérique de l’OCDE. Il a publié en 2010 “Allons enfants de l’Internet”. Cet expert de la communication et de l’influence digitale, conférencier sur l’impact du numérique et des réseaux sociaux, a quitté Paris pour Bruxelles et le conseil international. Il nous revient avec un nouveau livre “Campagnes sous influence”, dans lequel il analyse les évolutions des relations publiques et de la communication politique ces dernières années.
Nous l’avons interrogé sur sa vision de la campagne des élections municipales, l’impact des réseaux face au travail de terrain.
- Ce que vous décrivez dans votre ouvrage peut-il s’appliquer aux élections municipales de mars 2026 ?
Christophe Ginisty : L’élection municipale est celle où le récit est le plus important. Cette élection aborde des sujets qui concernent tout le monde, ce qui n’est pas le cas des derniers scrutins. Le récit devient sa propre expérience de sa commune, que ce soit l’urbanisme, la route, les écoles, les commerçants... C’est une des raisons pour lesquelles cette élection est extrêmement difficile pour les challengers. Dans les grandes élections nationales, il y a souvent cette tendance du “dégagisme”. Dans les municipales, l’électeur va juger la performance de l’équipe sortante par rapport à sa propre expérience personnelle, sa propre perception de sa qualité de vie. Si la personne se trouve bien dans sa ville, elle va souvent considérer que c’est grâce au maire. Ce qui n’est pas forcément vrai ! Mais cela amène plus facilement à reconduire l’équipe sortante.
-Lors des élections de 2020, les circonstances étaient très particulières (Covid, faible participation...), et en 2026 les challengers se montrent beaucoup plus agressifs, remettant parfois en cause la légitimité de celui ou celle qui a été élu. Cette agressivité peut-elle se manifester sur le terrain de l’influence, du numérique ?
Il y a une montée des clivages, dont je parle beaucoup dans mon livre. On a d’abord vu le web comme une opportunité de discuter avec le monde entier. C’est l’inverse qui se produit. Les réseaux sociaux, et le web, créent des clivages et des bulles informationnelles entre personnes qui pensent la même chose. Au sein de ces bulles, qui sont très cohérentes d’un point de vue socio-démographique, il y a une violence inouïe car on se définit par appartenance à cette bulle et par rejet de la bulle d’à côté.
Mais il faut voir que ces bulles ont une forme d’imperméabilité les unes aux autres.
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Les électeurs d’un parti ont peu de chance de lire ceux d’une autre couleur politique. Il y a très peu de porosité. Ce qui va peu influencer votre camp, et les indécis. Ces derniers ont une tolérance plus limitée envers l’agressivité et le clivage.
Que faire ? Selon moi, ne pas s’émouvoir de ces bulles agressives, car elles ne vont pas forcément toucher vos électeurs. Il faut parler, solidifier sa base, et essayer par des ouvertures de rallier les potentiels indécis.
-Vous évoquez dans votre ouvrage comme trois facteurs des élections : le terrain, le numérique, et la culture. Une élection locale peut avoir un aspect culturel très fort. Mais le culturel a-t-il encore une importance dans l’élection de 2026 ?
Oui, et singulièrement dans les plus petites agglomérations, où la culture est le socle commun. Dans les grandes villes, il y a une multitude de cultures : de quartier, de gentrification. La dimension culturelle est liée aux racines, à des choses qui nous rassemblent et qui nous constituent. Elle peut être interprétée par des sensibilités politiques différentes. Au moment de la prolifération des conversations en ligne, avec des inconnus au bout du monde, la culture permet de rassembler les gens.
Propos recueillis par Fabrice Pozzoli-Montenay
📘“En communication politique, les relations publiques ont pris le pouvoir”
Dans “Campagnes sous influence”, Christophe Ginisty parcourt un champ de bataille : la lutte pour l’opinion, la guerre des élections et la conquête de votes démocratiques.
Il tente de comprendre quelle est la situation stratégique de la communication politique.
Premier constat : “la mort de la publicité politique”, alors que celle-ci a accompagné chaque élection du XXe siècle. Il reprend un “murmure” de Jacques Séguéla : la publicité politique ne fait plus l’élection. Selon lui, “les relations publiques, elles, façonnent l’opinion. Elles orchestrent les récits, organisent la viralité, construisent les identités politiques. Elles sont devenues le cœur invisible des campagnes.”
Comment ? “Publicité et relations publiques ne produisent pas le même effet. En publicité, la répétition fait loi. À l’inverse, les relations publiques construisent un récit (…) Là où l’électeur est passif devant une affiche, il devient acteur lorsqu’il commente une vidéo, partage un contenu, débat sur une plateforme. Là où l’engagement est synonyme de visibilité, les relations publiques ont pris le pouvoir” selon l’auteur.
Dans cet essai, il analyse comment la publicité politique classique – spots TV, affiches, slogans– a cessé d’être le levier central des campagnes, désormais dominées l’influence et la viralité. L’auteur montre comment cette bascule transforme à la fois les stratégies électorales, l’économie de l’attention et la qualité du débat démocratique. “Ce qui compte désormais, ce n’est plus le spot, mais le récit. Ce n’est plus la diffusion, mais la propagation. Ce n’est plus la persuasion directe, mais l’influence latente” expose Christope Ginisty.
La thèse développée par l’auteur, lui-même expert en relations publiques, peut se résumer ainsi : là où la publicité achetait de la visibilité, les relations publiques fabriquent de la confiance perçue, un climat narratif dans lequel un candidat devient « plausible », puis « évident ». La première partie de l’ouvrage oppose ainsi publicité et relations publiques, message payé vs message relayé, retrace le passage de l’affiche au tweet et décrit comment les campagnes se gagnent désormais dans les flux, les réseaux sociaux, les médias et les communautés d’influence plus que sur les panneaux électoraux. Les exemples vont de Mitterrand, Obama, Sarkozy et Macron à Modi, Lula, Milei ou Boris Johnson, montrant comment les victoires récentes reposent sur la capacité à orchestrer récits, soutiens, séquences médiatiques plutôt qu’un bombardement publicitaire.
Ces rappels historiques correspondent aussi à la « vague populiste » récente, constituée entre autres de messages politiques percutants et efficaces. On peut cependant s’interroger sur leur rôle réellement décisif au moment du vote. L’auteur a quelque peu tendance à se cantonner au narratif plutôt que dans le pragmatique. Les spécialistes regretteront le manque de « metrics » et de données, les profanes apprécieront la clarté du propos et la diversité des scénarios présentés.
C’est particulièrement vrai dans la troisième partie, qui propose treize « zooms » internationaux (Bolsonaro, gilets jaunes, Cambridge Analytica, Salvini, Trump, Ardern, Zelensky, Trudeau, etc.) qui fonctionnent comme des études de cas des nouvelles mécaniques de campagne : storytelling émotionnel, hyper-incarnation du leader, exploitation de la colère sociale, journalisme d’influence, confusion entre authenticité et mise en scène. Ces cas illustrent à la fois la puissance et les risques d’un modèle où l’agenda public est structuré par des récits viraux, des formats courts et des images-symbole plus que par des programmes débattus. En filigrane, le livre alerte sur la « plateformisation » de la démocratie, dépendante d’acteurs privés qui arbitrent l’attention sans mandat démocratique.
Au-delà des rappels historiques, Christophe Ginisty expose « comment s’organise une victoire par les relations publiques » : « d’abord, le choix du champ de bataille. Les équipes qui gagnent ne se contentent pas de répondre aux questions du moment, elles les reformulent. Elles imposent le thème à partir duquel on jugera tout le reste. »
Pour lui, les campagnes victorieuses combinent trois élements : « Le terrain, d’abord, parce que rien ne remplace la preuve physique. Un marché, une usine, un café, les images paraissent banales, mais elles constituent des preuves de présence que les médias reprennent. Le numérique, ensuite, parce qu’il permet d’essaimer ces preuves à l’échelle nationale, de transformer une poignée de rencontres en myriade d’impressions. La culture, enfin, parce que les chansons, les séries, les vlogs, les mèmes donnent une texture émotionnelle au politique. »
Le revers : l’opacité et l’arsenal invisible
Mais cette “efficacité” a son revers. Là où la publicité est traçable, réglementée, les relations publiques flirtent avec l’ombre. Un article favorable est-il spontané ou influencé ? Un tweet viral est-il sincère ou stratégiquement programmé ? L’influence, parce qu’elle se cache, interroge. Et lorsque cette mécanique devient invisible, la confiance collective vacille. La régulation des influenceurs, la transparence des narratifs, le brouillage entre information et manipulation deviennent centraux. Et c’est la notion même de débat qui se fragilise. Les « usines à trolls » manipulent la conversation politique. “Cambridge Analytica a démontré comment des données personnelles pouvaient être utilisées pour cibler et influencer sans que le citoyen en ait conscience. Les relations publiques, lorsqu’elles deviennent clandestines, menacent la démocratie” rappelle-t-il.
Christophe Ginisty esquisse enfin “une piste trop peu explorée” : donner un statut public à la conversation. “Les conventions citoyennes l’ont esquissé et elles méritent d’être généralisées. Quand des citoyens tirés au sort écoutent, discutent, délibèrent, ils ne produisent pas seulement un avis. Ils fabriquent une confiance à partir de laquelle les décisions peuvent prendre sens.” Un retour au dialogue, au débat, à l’échange d’idées, souvent mis en œuvre dans les collectivités territoriales. Mais n’est-il pas déjà trop tard?
Fabrice Pozzoli-Montenay
“Campagnes sous influence : storytelling, fake news, clivage assumé : les nouvelles mécaniques de la communication politique” - par Christophe Ginisty
Éditions Les Oies Sauvages - 274 pages
Disponible via Amazon
Voir aussi nos articles :
« Le recrutement commence avant la recherche d’un candidat »
Attirer des cadres territoriaux devient un vrai défi. 52,7% des collectivités disent manquer d’attractivité, avec un pic de tension dans les petites communes : 42% des communes de moins de 3500 habitants sont en difficulté, et jusqu’à 81,5% des villes de 20000 habitants. Dans certains territoires ruraux, cette fragilité menace même le maintien des services publics de proximité. Malgré l’ajustement du régime indemnitaire, utilisé par près de 60% des collectivités, l’enjeu dépasse les leviers classiques. Si l’usage des réseaux sociaux est souvent vu comme la solution la plus simple, faire appel à un cabinet de recrutement permet de surpasser bien des obstacles.
Les conseils de Sandra Huet le Holloco, ancienne DGS, consultante chez Quadra Consultants.
Savoir quels profils existent réellement, où ils se situent, quelles compétences sont disponibles ou rares, permet d’évaluer la faisabilité de la recherche et d’ajuster les attentes de la collectivité à la réalité du marché. La plus-value d’un cabinet de recrutement est l’approche directe, “la chasse”, qui permet ainsi d’accéder à un vivier de talents qui ne se positionnent pas spontanément sur le marché et d’obtenir une meilleure adéquation entre le poste et le candidat recruté. Dans ce contexte, recourir à un cabinet-conseil prend tout son sens. Son intervention ne se limite pas à la recherche de candidats : elle repose d’abord sur une connaissance fine du marché de l’emploi territorial.
L’accompagnement commence bien avant la recherche d’un candidat. On évoque rarement cette étape où un regard externe et expérimenté aide une collectivité à clarifier ce qu’elle attend réellement, ce qu’elle souhaite transformer et ce qu’elle peut offrir. Avant même d’aller chercher un profil, un cabinet-conseil peut apporter un éclairage structuré sur l’organisation, ses fragilités, ses dynamiques internes et son positionnement sur le marché de l’emploi. Ce temps d’analyse, discret mais déterminant, conditionne la réussite du recrutement. Parmi les éléments à prendre en compte figurent, au même titre que la rémunération ou les conditions d’exercice, le logement, la mobilité, l’environnement de travail ou les perspectives d’évolution. Dans certains territoires, ces facteurs peuvent influencer fortement l’acceptation d’un poste et doivent être intégrés dès l’amont dans la réflexion.
Avant la recherche : comprendre, écouter, aligner
Faire appel à un cabinet-conseil, c’est d’abord accepter un temps de mise en cohérence. Les attentes diffèrent parfois entre élus, direction générale et services. Il est essentiel d’identifier clairement qui contribue au processus de recrutement, qui décide, qui évalue, et selon quels critères. Transformer une intention encore floue en un profil précis évite les recrutements fragiles et pose un cadre partagé.
Ce travail permet aussi de structurer les cibles : viviers pertinents, compétences prioritaires, parcours envisageables. Il invite, lorsque le contexte l’exige, à faire un pas de côté, à envisager des profils atypiques qui peuvent ouvrir des perspectives nouvelles au territoire.
Un regard neutre qui clarifie et sécurise
Pourquoi faire appel à un acteur spécialisé dans le recrutement territorial ? Parce qu’il apporte une expertise immédiatement mobilisable, un regard externe qui éclaire les diagnostics et une méthode qui clarifie chaque étape du processus. Un cabinet n’impose rien. Il éclaire et fluidifie les choix.
Le cabinet-conseil dispose de viviers identifiés, constitués au fil des missions, et de la capacité à solliciter directement des candidats en poste. Cette démarche d’approche directe est souvent délicate lorsqu’elle est menée par la collectivité elle-même, en raison des enjeux de confidentialité, d’exposition politique ou de relations interinstitutionnelles. L’évaluation constitue un apport essentiel. Un conseil expérimenté analyse les compétences, les comportements professionnels et l’adhésion aux enjeux locaux sans être influencé par les équilibres internes. Il ne décide pas à la place de la collectivité : il éclaire, nuance, sécurise. Cette prise de recul est précieuse dans un environnement où la dimension politique peut peser sur les perceptions. Le tout s’exerce dans un cadre strictement confidentiel, indispensable pour garantir la sérénité du processus.
L’accompagnement fluidifie aussi les étapes sensibles : tri des dossiers, entretiens, prise de références, suivi des finalistes. Ce travail méthodique représente un gain de temps réel pour les équipes internes.
Pour les candidats, un espace où se projeter vraiment
Pour les candidats, la valeur ajoutée est tout aussi forte. Ils trouvent un conseil chargé de l’intermédiation, un confident capable de faire la part des choses et de répondre aux questions qu’ils n’adresseraient pas directement à la collectivité : marges de manœuvre réelles, attentes implicites, relations internes. Ils reçoivent un retour honnête sur leur parcours et peuvent se projeter de façon réaliste, en comprenant les enjeux territoriaux sans être exposés trop tôt aux équilibres internes. L’accompagnement peut se poursuivre jusqu’à la prise de poste, afin de sécuriser les premiers mois d’intégration.
Un rôle discret, mais déterminant
Au final, l’intervention d’un cabinet-conseil n’ajoute pas de distance : elle installe un espace de confiance. Elle clarifie, apaise, rend les échanges plus lisibles. Dans un secteur où l’humain, la relation aux élus et le sens du service public sont centraux, cette respiration change beaucoup de choses. C’est souvent là que se joue la réussite d’un recrutement, pour le territoire comme pour la personne qui s’y engage.
Sandra Huet le Holloco, ancienne DGS, consultante chez Quadra Consultants
Voir aussi notre article :
“Protéger le débat numérique en contexte électoral”
A l’approche des élections de mars 2026, l’agence Viginum publie un guide de sensibilisation sur la menace informationnelle. L’objectif de ce guide est de “sensibiliser les acteurs engagés dans la campagne et l’organisation du scrutin à une menace informationnelle toujours plus présente.” L’agence y décrit les tactiques utilisées par certains acteurs malveillants :
• décrédibilisation de la procédure électorale
• polarisation du débat politique autour de thématiques clivantes
• défiance vis-à-vis des médias d’information
• exposition réputationnelle d’un(e) candidat, pour nuire à la réputation d’une personne candidate

Divers méthodes et outils sont ainsi exploités :
réseaux de faux comptes et de faux médias
usurpation ou détournement d’identité
astroturfing
décontextualisation d’images et de vidéos
fausses images générées par IA.
contournement des règles de la publicité en ligne
Viginum rappelle qu’en période électorale, elle est compétente pour “détecter et caractériser les campagnes numériques de manipulation de l’information impliquant des acteurs étrangers et de nature à altérer l’information des citoyens”. Et que le service fournit toute information utile aux autorités garantes du bon déroulement du scrutin.
Pour consulter le guide :
➡️https://www.sgdsn.gouv.fr/publications/protection-du-debat-public-numerique-en-contexte-electoral-publication-dun-guide-de
FPM
📚 A lire
“Le statut des directeurs généraux des services ou l’arlésienne”
Alors que la seule définition du statut des DGS est fonctionnelle, les sénateurs proposent de modifier ce statut… inexistant, selon Lorène Carrère, du cabinet Seban.
Elle revient en détail dans cet article sur cette évolution et la “mauvaise réponse à une bonne question”.
Les enjeux du transport routier à l’approche des municipales
La fédération nationale des transports routiers (FNTR) rappelle aux élus locaux que les choix municipaux et intercommunaux en matière de transport routier “influencent directement la vie quotidienne, la sécurité et l’attractivité économique des territoires.” A l’approche des élections municipales, elle soulève les points sensibles pour c secteur économique :
la circulation des véhicules
les arrêtés et la mobilité
les zones à trafic limité (ZTL)
les zones à faibles émissions (ZFE) et la décarbonation
les aires de stationnement et livraison
la livraison en zone urbaine
Pour télécharger ce livre blanc :
➡️https://espace-adherents.fntr.fr/sites/default/files/2025-12/FNTR_Municipales_2026_National.pdf
Le maire d’Orange a-t-il été un “vrai” assistant parlementaire ?
La députée RN Marie-France Lorho est accusée d’avoir embauché l’actuel maire d’Orange Yann Bompard comme assistant parlementaire, un emploi que la justice soupçonne d’être fictif. Le cumul de la fonction de maire avec celle de collaborateur parlementaire, de conseiller départemental et de président de l’intercommunalité intrigue l’accusation, qui parle de “télescopage” entre ces fonctions.
➡️https://www.lefigaro.fr/marseille/la-deputee-rn-marie-france-lorho-et-le-maire-d-orange-yann-bompard-juges-a-marseille-pour-emploi-presume-fictif-20251217
Un nouveau salon pour les collectivités territoriales
Le salon ACT (Agir pour les Collectivités Territoriales) entend réunir “élus, décideurs publics, entreprises, experts et réseaux” du Sud Ouest pour “faciliter les rencontres et accélérer les projets”. Destiné aux élus ruraux, aux DGS et aux services techniques, ACT vise à concrétiser les projets d’aménagement et d’attractivité au sein d’un bassin de 9000 communes et 25 départements.
Quand : les 24 et 25 mars 2027
Où : au Parc des expositions d’Agen
➡️https://www.salon-act-agen.fr/
Recrutements
☑️Le groupe Renew Europe recrute un(e) assistant(e) Presse et Communication au sein du cabinet de la présidente Valérie Hayer (réponses avant le 23 décembre).
☑️La Haute Autorité pour la Transparence de la Vie Publique (HATVP) recrute :
- un.e chargé(e) de communication, au sein de la Direction des partenariats et de la communication.
- un.e chargé(e) de mission affaires européennes et internationales, au sein de la Direction des partenariats et de la communication.
☑️Le syndicat CGT recrute un·e attaché·e de presse en CDI - poste basé à Montreuil.
☑️La Région Pays de la Loire recrute un.e chef.fe du Protocole
☑️L’agence Braintrust recrute un/une consultant/e junior “speechwriter” / Plume (écriture de discours, production de contenus…).
Nominations
Collectivités
Marine Risec est nommée directrice adjointe de cabinet du président du conseil départemental de la Guadeloupe.
Alexis Chambon est nommé directeur de cabinet du président du conseil départemental de la Charent, Jérôme Sourisseau (MoDem).
Stéphane Grenier est nommé directeur de cabinet du président du conseil départemental de l’Aube, Philippe Dallemagne (UDI).
Anne Tousche est nommé directrice de la communication extérieure de la ville de Blagnac (31).
Agathe Gastaldi a été nommée directrice de communication de la ville de Mont-Saint-Martin (54).
Steven Pruneta a été nommé conseiller spécial de la présidente du département des Deux-Sèvres, Coralie Dénoues.
Manuel Pamphile est nommé chargé des affaires européennes et nationales de la Collectivité de Martinique (CTM) à Paris et à Bruxelles.
Solal Gea a été nommé chef de cabinet de la présidente du conseil départemental de l’Oise, Nadège Lefebvre (LR).
Gouvernement
Pierre-Alexandre Clayet est nommé chef de cabinet de la ministre de l’action et des comptes publics, Amélie de Montchalin.
Quentin Lefebvre est nommé conseiller auprès du ministre, chargé de la prospective du ministre du travail et des solidarités, Jean-Pierre Farandou.
Simon Bacik est nommé conseiller compétences et institutions locales au cabinet de la ministre de l’aménagement du territoire et de la décentralisation, Françoise Gatel, et Georges Gosselin, conseiller chargé des relations avec les élus locaux.
Hugo Boyer de Choisy est nommé conseiller en charge de la communication et des relations presse de la ministre de l’agriculture, de l’agro-alimentaire et de la souveraineté alimentaire, Annie Genevard
Colette Genin est nommée conseillère auprès du ministre, cheffe du pôle communication au cabinet du ministre des transports, Philippe Tabarot.
Dominique Lepidi est nommé directeur adjoint du cabinet du ministre de l’intérieur, Laurent Nunez.
Adam Beunardeau-Pammen est nommé conseiller communication, presse et affaires européennes de la ministre déléguée auprès du ministre de l’intérieur, Marie-Pierre Vedrenne.
Hervé Leost est nommé conseiller travail, emploi, formation au pôle social du cabinet du Premier ministre, Sébastien Lecornu.
Jérôme Vallette
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