ENTOURAGES - La lettre des métiers politiques

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Entourages n°193 : Dialoguer avec les lobbys locaux • PPL "collaborateurs d'élus", suite • Recrutements • Nominations

La lettre des métiers politiques

oct. 03, 2025
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Au sommaire de cette édition :

🗳️ Municipales : quand les groupes d’intérêts locaux veulent dicter la campagne. La question des groupes d’intérêts et de l’influence est largement documentée pour les échéances électorales nationales. Mais elle est plus rarement abordée pour les élections locales. Simon Virlogeux essaie de distinguer ce qui relève de la négociation légitime et ce qui risque de fragiliser la gouvernance.

🎤 La PPL “collaborateurs d’élus” continue de faire réagir. Retour sur les interviews de notre n°192, avec les réactions des associations de collaborateurs d’élus Dextera, DirCab et CoopCab, et les précisions d’Emmanuel Gros (SNDGC).

🏛️ Une proposition de loi veut mieux lutter contre le financement occulte des campagnes électorales

🔎 Brest Métropole passée au filtre des réseaux sociaux ultra-locaux

Et aussi : “Le service public à l’épreuve de l’intelligence artificielle” • Municipales 2026, le CNFPT propose des formations • Répertoire des actions d’influence étrangère • “Le guide de l’intercommunalité”

☑️Les recrutements
☑️Les nominations

Rappel : L’association DirCab organise le 9 octobre à Nantes des ateliers sur la préparation des élections municipales, animés en particulier par Amélie Salmon, conseillère politique et fondatrice de Ballast, et Fabrice Pozzoli-Montenay, directeur d’Entourages. Une belle occasion de se rencontrer et d’échanger sur les questions régulièrement abordées ici ! ➡️Pour s’inscrire

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Municipales : quand les groupes d’intérêts locaux veulent dicter la campagne

La question des groupes d’intérêts et de l’influence est aujourd’hui largement documentée pour les échéances électorales nationales. Mais elle est plus rarement abordée pour les élections locales. Tout se passe comme si, d’une certaine manière, l’on négligeait un peu le rôle souvent prépondérant des associations, syndicats, groupement citoyens, groupement informel d’habitants, entreprises locales… dans les campagnes municipales. Des acteurs souvent sous-estimés mais omniprésents.

Promettre tout, tenir peu : le piège classique des candidats

Quel maire ne s’est pourtant jamais vu mettre sous pression par une association de commerçants contre un projet de piétonisation ou de restructuration de places de parking ? Combien d’élus locaux ont été sommés de prendre des engagements immédiats devant des parents d’élèves à la sortie d’une école mal entretenue ? Comment ne pas avoir une oreille attentive aux revendications d’une association sportive qui licencie la moitié des jeune de votre commune ?

Si en période électorale, l’on peut être tenté de faire feu de tout bois et d’avoir une facilité réflexe à répondre « oui » à l’essentiel des questions et des demandes. Il est recommandé de bien réfléchir lorsque l’on s’engage sur certaines voies ou dans certaines promesses. Cet équilibre est bien sûr encore plus précaire lorsque vous êtes une équipe sortante.

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Dialoguer oui, mais ne pas céder aux pressions multiples (Photo Dorota Trzaska - Unsplash)

En conquête de pouvoir, l’on peut en effet faire un usage opportuniste des revendications locales : chaque demande devient une occasion de séduire, chaque promesse, un moyen de montrer sa réactivité. Mais une fois élu, les contraintes financières, réglementaires et politiques rappellent vite à l’ordre. La confrontation entre attentes nourries en campagne et réalités de gestion produit alors frustrations et tensions avec ces groupes d’intérêts.

Des collectifs capables de bloquer un projet pendant des années

« Nous avions basé une partie de la campagne sur l’axe d’un territoire familial, agréable à vivre et nous avons été contraints de mettre en place une école provisoire pendant plus de trois ans. Résultat, nous nous sommes retrouvés avec des manifestations de parents qui avaient voté pour nous devant la mairie pendant trois semaines »

C’est là que se joue l’essentiel : savoir distinguer ce qui relève de la négociation légitime et ce qui risque de fragiliser la gouvernance. Car l’influence des collectifs locaux n’est pas éphémère. Une association de riverains hostile à un projet peut maintenir la pression pendant des années, interpeller la presse, mobiliser sur les réseaux sociaux, ou engager des recours.

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