Entourages n°54: valoriser son expérience de dircab ; emplois et rémunérations des cabinets ministériels ; TikTok et collterr; Pnyka...
La lettre des métiers politiques
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Au sommaire de ce numéro 54 :
👑 Comment valoriser son expérience de dircab ?
🔍 Cabinets ministériels : état des lieux et recours aux cabinets de conseils
🎞 Identifier les collectivités territoriales présentes sur TikTok
🔬 Pnyka, un outil de veille et de lobbying
▶ Recrutements
▶ Nominations
Comment valoriser son expérience de dircab ?
Si la fonction de dircab comporte une technicité grandissante, nombreux sont ceux qui un jour cherchent à en sortir. Comment valoriser ses années politiques ?
« Ce n’est pas le coup d’après qui compte, c’est celui d’encore après ». Cette maxime d’un recruteur est particulièrement valable pour les collaborateurs d’élus qui, à terme, espèrent valoriser leurs compétences et leurs parcours dans le privé. Ou du moins dans la sphère para-publique. Mieux vaut prendre les devants en variant ses missions et ses postes.
Prendre la passerelle
« Les entreprises privées ont besoin des gens qui sont les interprètes de ces deux mondes, public et privé », assure Julien Perez (Quadra). De ce fait, il est d’autant plus important « de muscler son parcours de collaborateur » auprès de différents élus.
Mais quelles entreprises viser ensuite ? « Il existe tout un écosystème qui travaille avec les collectivités, et la force d’un dircab c’est de savoir comment ça fonctionne », confirme Antoine Gimenez, directeur conseil chez Citéa Consultants. Pour ce premier saut dans le privé, autant prendre une première passerelle évidente.
« Dans un mandat, il y a des temporalités, et ces profils-là ont cette capacité à décoder l’organisation d’un exécutif, ses temps politiques, à expliquer comment ça fonctionne et donc à pouvoir apporter une plus-value à l’entreprise », complète Antoine Gimenez. C’est l’atout numéro 1 du collaborateur d’élu : faire gagner du temps et éviter les fausses routes. Et donc de l’argent. Car dans le privé, on raisonne en plus-value financière, même quand on recrute.
Des métiers d’interface
Collaborateur d’élu étant « plus une fonction qu’un métier, vous n’avez donc pas de compétence particulière au regard du privé où les cadres sont recrutés sur des compétences singulières », estime David Clérici. En tout cas dans un premier temps. C’est donc pour cette raison, poursuit le co-fondateur de GC Partenaires, « que les collabs se retrouvent dans des métiers d’interface et pas spécialement de management. » Mais il faut ce premier pas avant, plus tard, d’élever son niveau d’encadrement. (…)
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