Entourages n°148 : Salon Staffs • Passer de collab' à élu • La com' de Matignon • Recrutements • Nominations
La lettre des métiers politiques
Au sommaire de ce numéro :
🗣️ Un Salon pour accompagner les carrières des collaborateurs d’élu : Erwan Huchet, créateur du salon Staffs revient sur les spécificités de ce salon, et les enjeux pour les collaborateurs d’élus.
✋🏼 Quand le collaborateur annonce à son élu(e) qu’il veut se présenter aux élections. Vous rêvez de sauter le pas ? Bénédicte Baradel vous conseille pour procéder au mieux dans une situation qui peut se révéler délicate à gérer.
📢Un tandem de communicants à Matignon : Antoine Lévêque et Nicolas Vanbremeersch accompagnent Michel Barnier dans sa communication. Ça démarre fort.
🙋🏼Make.org lance un “Pacte 2025 de réconciliation citoyenne” et veut mettre l’IA au service des collectivités et des citoyens.
☑️Recrutements : douze postes à pourvoir
☑️Nominations
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Un Salon des collaborateurs d’élu pour accompagner les carrières
Le 6ème “Salon des collaborateurs d'élus, décideurs et métiers politiques” se tiendra les 16 et 17 octobre 2024 à Paris. Erwan Huchet, directeur de Savoirs Publics et créateur de ces rencontres, revient sur les spécificités de ce salon, et les enjeux pour les collaborateurs d’élus.
- En quoi le salon Staffs est-il différent des autres salons professionnels qui concernent les élus en collectivités ?
C'est le seul salon des collaborateurs politiques en France. Un salon à taille humaine, qui réunit environ 500 professionnels sur une journée, dans un lieu exceptionnel, la maison de l'Amérique Latine. On n'est pas dans une ambiance de grand hall, dans un brouhaha général, on est dans la proximité.
Nous avons une approche très personnalisée de la relation lors de ce salon. Notre format cherche à travailler sur les coopérations, la mutualisation des idées, la réflexion sur les politiques publiques menées sur le territoire et les aspects professionnels des métiers concernés par le salon ; il y a des conférences plénières et des ateliers professionnels. Le but est de tirer les gens vers le haut sur leurs connaissances, leurs compétences, leurs savoirs ; d'échanger leurs expériences, d'avoir une vision innovante de leurs métiers.
Et un aspect de conseil, de solidarité, avec des réunions avec des professionnels sur les projets de carrière des collaborateurs de cabinet, que ce soit des projets qu'ils mettent en œuvre sur leur collectivité ou qu'ils ont pour eux même.
- Quels sont les principaux besoin des collaborateurs auxquels vous voulez répondre ?
La difficulté d'un collaborateur ou d'un directeur de cabinet, c'est qu'il travaille souvent seul. Ce salon lui apporte une mise en réseau avec ses pairs, de pouvoir discuter de son métier, de comparer les approches : chaque élu est différent, chaque collaborateur a des missions liées aux demandes de l'élu, mais il y a une cohérence. Plusieurs masters et associations travaillent sur la définition de ce qu'est un directeur de cabinet, et les missions. Les conférences, ateliers et formations vont leur donner des clefs pour réussir leur métier, de progresser dans leur travail. On a une approche plurielle, avec l'ensemble des associations de collaborateurs qui sont présentes, qu'elles soient de droite ou de gauche. Nous ferons aussi un focus sur les collaboratrices de cabinet, car les femmes rencontrent des difficultés spécifiques à ce métier.
Il existait dans les collectivités ce que l'on appelait les secrétaires généraux de mairie. Ils se sont transformés en directeurs généraux de services et se sont beaucoup professionnalisés, et formés. Ce qui a pu créer un déséquilibre entre pouvoir politique et administratif. Il faut donc que les collaborateurs aux côtés des élus puissent monter en gamme, devenir de vrais professionnels, pour pouvoir conseiller au mieux face à à une administration de mieux en mieux formée et aguerrie. C’est un enjeu démocratique, c'est aussi cela qui a déclenché l'idée de ce salon.
- L'appellation "collaborateur d'élu" est vaste, regroupe des métiers différents ; quels sont les critères communs qui permettent de réunir ces métiers dans un même salon ?
Ce sont des postes politiques car c'est d'abord l'élu qui les choisit. C'est lié à la relation personnelle que peut avoir un élu avec le salarié qu'il embauche, que ce soit dans une collectivité ou à l'Assemblée ou au Sénat. La relation personnelle, l'accompagnement de la carrière d'un élu, du projet politique porté par l'élu sont le fil conducteur faisant que l'on se reconnait comme étant collaborateur d'élu. Et la plupart du temps ce ne sont pas des postes de fonctionnaires. Le statut permet de savoir si on est dans le domaine de la collaboration d'élu ou pas. Une différence forte qui fait que les discussions autour de leur statut sont différentes de ceux qui sont issus de la fonction publique. Ils n'ont pas les mêmes inquiétudes, projets de carrière, possibilités de mobilité... L'idée autour de ce salon est de créer les conditions de définition de ces différents statuts pour leur permettre d'évoluer soit dans la fonction publique, soit vers d'autres postes de collaborateur, soit dans le privé.
➡️Pour s’inscrire et découvrir le programme du salon Staffs
Propos recueillis par Fabrice Pozzoli-Montenay
Entourages est partenaire du salon Staffs, vous pourrez nous rencontrer sur notre stand.
Quand le collaborateur d’élu annonce qu’il veut se présenter aux élections
Passer d’assistant parlementaire à député ? De directeur de cabinet à élu local ? Certains y pensent et franchissent le pas. Mais comment gérer la relation avec l’élu.e que l’on a accompagné, parfois durant de nombreuses années ? Bénédicte Baradel vous conseille pour procéder au mieux dans une situation qui peut se révéler délicate à gérer.
Pourquoi devient-on collaborateur(ice) d’élu(e) ? Par envie de servir la collectivité sans être « en première ligne, sur le devant de la scène » ? Pour se forger une expérience, des réseaux, pour l’avenir ? Parce qu’on est passionné de politique depuis tout petit ? A-t-on envie de rester « toute sa vie » collaborateur ? Ou à un moment de montrer « ouvertement » ses qualités, de passer de l’autre côté, de l’ombre à la lumière ? Autant de légitimes questions, et des réponses éminemment personnelles. Des questions à l’acuité particulière à l’approche d’échéances électorales. J’y vais ou je n’y vais pas ? Maintenant ou plus tard ? Suis-je prêt(e) ? Qu’est-ce que ça va changer pour moi et dans ma relation avec mon élu ? Si les premières questions sont évidentes, je crains qu’on néglige un peu la dernière. Ce changement de situation peut bien se passer, comme il peut générer de vives réactions de certains élus et/ou de l’environnement. Je partage quelques observations, avec mes expériences d’ancienne collaboratrice d’élu et de coach.
Qu’est-ce que ça va changer pour moi et dans ma relation avec mon élu ?
Un collaborateur est pour l’élu son fidèle bras droit, son confident, le seul espace d’expression « en authenticité » (avec les travers qui y sont liés), sans être en représentation et donc en contrôle permanent. La légitimité du collaborateur vient du seul élu.
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